Bruce Springsteen à Jumièges - Normandie - France.

Un ami a écrit : "la  vie est une chienne qui n'en fait qu'à sa tête". Il avait bien raison. En l'espace de dix secondes, cette chienne vient de m'offrir un "deux-en-un", la lotion "Joie et Déception - fraicheur INTENSE".

Joie :  J'avais raison une fois de plus (cachée derrière mon écran, j'assume même l'arrogance) : Bruce Springsteen viendra bien en France cette année pour son River Tour. Oui, il viendra, comme je le subodorais. Super. Youhou. Je cache ma joie. Pourquoi ? Déception  : Parce qu'll sera au bon endroit, mais au mauvais moment ! Au moment-même où j'entame un nouveau parcours : celui de curiste ; oui comme les vieux ; ça m'offre l'avantage d'avoir un train d'avance sur les quadragénaires de mon entourage ; un entrainement.

Mais quand même, avec ces conneries de maladie, je vais raté ma Bruce-Pride ! Et j'y tiens, à la fierté ! Parce qu'il ne faut jamais avoir honte d'être fière, et encore moins avoir honte de l'objet de sa fierté.

J'entends déjà le courroux des moqueurs, les "sans Dieu ni Maître" de mon entourage (il m'entoure beaucoup cet entourage, et ça tombe bien, car j'ai besoin d'être entourée) au sourire tout aussi moqueur :  "Ah ouai, t'es vraiment une groupie, dis donc ! T'en fais pas un peu trop ... c'est juste un concert, c'est pas comme s'il te connaissait  !

- c' que tu viens de dire n'est pas un argument, c'est une atteinte à ma dignité. Il ne me connaît pas ... Pas encore ! Mais ça va venir. Visiblement, c'est  pas  pour cette année...  sauf s'il veut bien passer jouer à Jumièges dans la semaine qui précède les 11 et 13 -VII- 2016...C'est pas gagné, j'en suis consciente. Mais, c'est pas pire que de réunir des douces&doux-dingues  assez volontaires pour ouvrir une épicerie artistique."

C'est le moment pour moi d'ouvrir une parenthèse pour remercier les lectrices-teurs qui m'ont déjà assurée de leur soutien et de leur implication future dans la, non moins, future épicerie artistique de Jumièges. Mais n'oubliez pas : plus il y a de fous, et plus on rit ! La porte reste ouverte.

 

Retour à l' "objet" du jour. Le titre du billet est encore erroné. C'est un titre à la "France-Dimanche". Évidemment !

Comment imaginer que Bruce Sprinsteen, The Boss, himself, viendrait jouer avec The E-Street Band (ça va de soi) à Jumièges et ce, dans la semaine du 4-VII-16 ?

Comme "les cons ça osent tout, et que c'est même à ça qu'on les reconnaît", je répondrai : parce que je le lui demande.

 

Non, rassurez-vous, je n'ai pas l'outrecuidance, ni même la faiblesse d'esprit, d'imaginer qu'à ma simple demande, fusse-t-elle partagée par de nombreux-ses Springstenniens-iennes Terriens-Hyènes, Bruce Sprinsteen viendrait jouer à Jumièges dans la semaine du 4-VII-16, semaine choisie puisqu'elle précède ses concerts parisiens.

Le plus simple, me direz-vous, c'est que je me rende à Paris, plutôt que de le faire venir à Jumièges. Je sais. C'est plus simple, mais c'est pas possible...  Et j'ai un certificat médical ! Et toc !

J'ai comme qui dirait une dispense, pour les 11 et 13-VII-16, dates retenues pour son passage en France : je pars en cure thermale ... avec "parcours éducatif", maillot de bain, bain de boue, debout les gars,  et tout le toutim ; "les malades parlent aux malades" ; je le vois comme une sorte de coming-out. Mais pas sexuel.  Sanitaire. Sur le papier, ça semble moins jouissif. Mais c'est comme tout, il faut le voir sur soi, faut l'voir porté pour savoir si ça vous va, ou pas.

Toujours est-il qu'il me sera Impossible de participer à ma Bruce-Pride parisienne de cette année.

Et pourtant, j'adôôôôôre aller à la Bruce-Pride : je peux porter mon bandeau et mon t-shirt de Bruce sans honte ; je bois ma bière dans mon gobelet du Stade de France ; je prends des nouvelles de Wendy, de Joe ; je vais vérifier si les Latinos sont mieux traités qu'avant, si les cops  américains sont toujours aussi verreux ... Moi aussi, je suis née "down to The River", ça crée des liens.

 

Bruce, c'est le pote avec qui je partage mes misères ; Il m'explique qu'il y a pire ailleurs, que ce n'est pas la peine de pleurer avant d'avoir mal. Quand il me dit qu'il y a toujours A Reason to Believe, je le crois. Je la connais bien sa Father's House, parce que j'ai grandi dedans. Alors rater sa venue, ça n'est pas envisageable pour moi, surtout pas cette année.

"Pourquoi tu tiens absolument à le voir, cette année ?

- Parce que j'ai fait une promesse : j'ai promis à ma fille qu'après Naâman (joyeux anniversaire Martin !), je l'emmènerai voir Bruce à Paris. Et je considère qu'une promesse n'est pas une promesse : une promesse est un engagement ; réminiscence de mon idéalisme ascendant Miss-France, j'imagine."

Il faut faire attention à ce qu'on dit aux enfants, surtout les nôtres, les "ceux-ce qu'on a fabriqués nous-mêmes", parce qu'ils nous croient, et  sur parole avec ça. Donc, pour tenir ma promesse, je n'ai pas le choix : je dois demander à Bruce de faire un crochet par Jumièges avant de passer à Paris. CQFD !

Mais j'ai pas son 06. Heureusement,  il y a ... les réseaux sociaux. Les Fameux ...

 

C'est vraiment vrai que "les cons ça osent tout ..." : ce matin en me rendant sur FB, le réseau socialement virtuel, pour vérifier si d'autres douces&doux-dingues s'étaient portés-es volontaires pour l'épicerie artistique (j'en glisse un peu dans chaque paragraphe, à la manière d'un message pas très subliminal), j'ai vu qu'un père déserteur, embrigadé par une belle-mère à la Perrault,  donnait des leçons d'éducation sur le thème : mettre au coin son enfant lui permettrait d'éviter la prison ; pas au père, à l'enfant  !  Je synthétise, mais l'idée générale est là. ça me laisse, pour le moins, ...  pantoise ... un parent défaillant soutenu par une parente très "faillissante" qui s'autorise à donner des leçons ...

Et moi ? Qui suis-je pour juger ce père-déserteur-donneur-de-leçons me direz-vous?

(encore ! vous êtes très bavard-e aujourd'hui !)

Je suis une "parente" contrainte d'user la santé qui lui fait souvent défaut (c'est le coup du verre à moitié plein ou à moitié vide, tout dépend du point de vue) pour rattraper les dégâts d'un père qui se cache derrière ses certitudes, un père, grand, mais qui manque cruellement de hauteur de vue.

Rassurez-vous (une fois de plus), je ne vais pas vous faire le coup de la mère qui voudrait que son môme ne voie plus son père. C'est tout le contraire ! Simplement, je sais trop les traces que peuvent engendrer laissées par l'expression "c'est bien la fille de son père !" jetée à la face de la fille concernée, souvent avec une moue dégoutée, et un brin de pitié dans l’œil.  C'est comme un tatouage : on peut l'effacer, mais il restera toujours une cicatrice.

Par chance, on a deux parents ; ou, on a même des proches qui surpassent les parents...

Comme je suis une "parente'"qui s'assume, je me dois donc de tenir ma promesse. CQFD, encore une fois.

Et pour ce faire, Bruce Springsteen doit venir à Jumièges dans la semaine du 4-VII-16 ! C'est pas plus compliqué.

Mais comme Je me "lucidifie" en ce moment, j'ai pleine conscience que ça n'est pas avec des articles sur la discrimination dans les paquets de Smarties ou sur la fausse venue de Bruce Springsteen à Jumièges que je risque d’appâter les douces&doux-dingues  pour ouvrir l'épicerie artistique.

Nonobstant, "les cons ça osent tout ...". Je tente quand même ; sur un malentendu, ça peut marcher ... Et puis, tant qu'à tenter, tentons : si Bruce vient à Jumièges dans la semaine du 4-VII-16, qu'il en profite pour accepter d'être le parrain artistique de l'épicerie tout aussi artistique. Sur un malentendu ...

A jeudi prochain !

 

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